Nouvelles des Amis de la Nature

Le thème de cette année est la justice climatique, et nous vous encourageons à intégrer une randonnée climatique dans vos plans . Nous vous invitons à vous inspirer d’ici: https://www.nf-int.org/fr/themen/justice-climatique/aktivitaeten/climate-hikes

Nous serions particulièrement heureux que vous combiniez votre activité avec une collecte de fonds pour le Fonds climatique des Amis de la Nature (climatefund.nf-int.org) et que vous donniez ainsi l’exemple de la solidarité en action !

Nous vous invitons à nous envoyer des photos et des récits de vos aventures ! Étiquetez-nous sur Facebook (Internationale des Amis de la Nature) ou Instagram (naturefriends_international) avec le hashtag #GlobalNaturefriendsDays. Vos contributions seront partagées sur nos plateformes de médias sociaux, permettant à la communauté mondiale des Amis de la Nature d’interagir et de trouver des idées à partir des projets étonnants qui se déroulent dans le monde entier.

Ensemble, faisons des Journées mondiales de l’Ami de la Nature de 2025 un événement important et mémorable ! Nous pouvons contribuer à créer un monde plus durable et interconnecté en diffusant les messages de la nature, de la solidarité et de l’action de groupe.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Elena Teutsch à elena.teutsch@nf-int-org

(mars 2025)

Dans le cadre d’ateliers, de conférences et d’actvités condrètes, l’équipe des Rêves climatiques cherchera à échanger avec les populations sur la justice climatique. La convivialité et le sport seront bien entendu également au rendez-vous ! Tous ceux et toutes celles souhaitant s’engager pour la protection du climat peuvent exprimer leur soutien en versant un euro symbolique. L’argent récolté ainsi sera reversé au projet actuel du Fonds pour le climat des Amis de la Nature « Une pépinière pour Farako », dans le sud du Mali.

Tu es intéressé(e) et disponible pour vivre une aventure particulière du 11 au 26 juillet 2025 ? Tu trouveras de plus amples informations sur : https://naturfreundejugend.at/klimatraeume/

Des participants internationaux seront les bienvenus, des connaissances de base de la langue allemande étant toutefois nécessaires.

Tu trouveras des informations sur le projet « Une pépinière pour Farako » ici : https://climatefund.nf-int.org/fr/suivi-une-pepiniere-pour-farako/

(mars 2025)

La Maison des Amis de la Nature, inaugurée en 1924, témoignait d’un engagement commun en faveur de la nature, de l’art et de la connexion. Construite dans une gorge pittoresque des contreforts de la Sierra Madre, elle est devenue le cœur des activités de l’association locale. Au fil des décennies, la maison a accueilli d’innombrables moments de joie et d’inspiration : randonnées, excursions en montagne et à ski, conférences sur la nature et l’environnement, représentations théâtrales, concerts, Oktoberfest, etc.

R. Daniel Foster, écrivant pour Forbes, a décrit de manière poignante son héritage : « La Maison des Amis de la Nature est appréciée en tant que retraite rurale qui a transformé d’innombrables vies grâce à la passion de ses membres ». Par son article inspirant, il espère encourager les gens à faire un don pour sa reconstruction : https://www.forbes.com/sites/rdaniel-foster/2025/01/11/nature-friends-mountain-retreat-vows-to-rebuild-after-los-angeles-fires/ 

Une communauté unie

Malgré cette immense perte, l’esprit des Amis de la Nature persiste. Les 200 membres locaux dévoués se sont déjà engagés à reconstruire ce sanctuaire unique.

« Nous sommes profondément attristés par la perte d’une structure aussi historique », déclare Jim Angus, président des Amis de la Nature de Los Angeles. « Mais nous sommes plus qu’un simple bâtiment : nous sommes une communauté résiliente. Ensemble, nous allons restaurer son héritage. » 

Heureusement, une petite annexe en bois abritant des chambres d’hôtes et les espaces de repos en plein air ont été épargnés. Ces espaces peuvent accueillir environ 120 personnes et constituent une lueur d’espoir et une base pour la reconstruction.

Rejoignez-nous pour reconstruire

Unissons-nous pour honorer l’esprit des Amis de la Nature en soutenant la reconstruction de ce précieux symbole de communauté et de connexion. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que la Maison des Amis de la Nature de Los Angeles renaisse de ses cendres, plus forte et plus vivante que jamais.

Faites un don ici:

IBAN : AT 88 14000 05610 665 499 

BIC : BAWAATWW 

Référence du paiement : LA Maison des Amis de la Nature 

ou formulaire de don des Amis de la Nature de Los Angeles : https://naturefriendsla.org/ 

Nous vous en remercions vivement ! 

« La protection de la biodiversité est la base de notre prospérité et de notre bien-être. La loi européenne sur la restauration de la nature crée le cadre unique nécessaire à cet effet et offre en même temps aux Etats membres la flexibilité nécessaire pour tenir compte des conditions régionales lors de la mise en œuvre », déclare Andrea Lichtenecker, directrice exécutive de l’Internationale des Amis de la Nature. « Le fait que cette loi entre maintenant en vigueur malgré toutes les résistances, est un grand succès pour le mouvement environnemental, qui montre que l’engagement de la société civile en vaut la peine ».

Des écosystèmes variés et intacts sont la base de la lutte contre la crise climatique et ses effets. Ainsi, les paysages fluviaux proches de l’état naturel fonctionnent comme d’importants réservoirs d’eau protégeant les zones d’habitation contre les inondations. Des sols sains et la présence d’insectes pollinisateurs sont la base de la production de denrées alimentaires. Et les forêts riches en espèces résistent aux attaques de parasites, qui deviennent un problème de plus en plus important pour la sylviculture en raison des températures plus élevées.

D’ici 2030, 20 pour cent de la surface terrestre et maritime de l’UE doit être en bon état écologique, et d’ici 2050, tous les habitats dégradés doivent être restaurés ; l’accent est mis sur les surfaces qui absorbent et stockent le plus de dioxyde de carbone, comme les marais, les zones humides et les forêts. La mise en œuvre locale doit se faire en dialogue avec les propriétaires fonciers et les exploitants agricoles ; la sécurité alimentaire est un objectif central de la loi.

La promotion de la biodiversité va de pair avec la préservation des multiples services rendus par la nature, tels que l’eau propre, l’air pur, la protection contre les inondations et les avalanches et l’approvisionnement en produits agricoles de qualité. Cela s’avère également payant sur le plan financier : chaque euro investi dans la restauration de la nature engendre un multiple d’avantages économiques. Enfin, une nature intacte contribue largement à notre bien-être mental et physique et permet une riche gamme d’activités sportives et de loisirs.

Plus d’informations : https://environment.ec.europa.eu/topics/nature-and-biodiversity/nature-restoration-law_en

Principaux domaines d’action :

• Consulter des citoyens et citoyennes sur la politique énergétique : impliquer la communauté pour recueillir des contributions et encourager le dialogue sur les pratiques énergétiques durables.
• Soutenir une action sur l’éducation au développement durable : renforcer les efforts communs pour intégrer la durabilité dans les programmes scolaires.
• Intégrer l’éducation à l’environnement et au développement durable dans les politiques scolaires : veiller à ce que les écoles adoptent et mettent en œuvre des politiques accordant une priorité à l’éducation à l’environnement et au développement durable.

Dans sa mission de protection du climat, A.T.L.E.D. se propose de mettre en valeur l’influence des cellules des Amis de la Nature dans les écoles de toute l’Algérie. Une campagne de sensibilisation à grande échelle a déjà impliqué de nombreuses écoles et a permis d’informer les élèves sur le problème urgent du réchauffement climatique et sur la nécessité de prendre des mesures.

Mouloud, professeur de sciences naturelles, et Aicha Faridi, enseignante, sont à la tête de cette initiative. Depuis le 3 janvier 2024, ils sont les pionniers d’un programme de sensibilisation visant à former les élèves à devenir des ambassadeurs et ambassadrices de l’environnement. Les activités comprennent des balades dans la nature, la préparation écologique de repas, des discussions à la maison sur des sujets environnementaux, le compostage, le jardinage, la réduction des déplacements en voiture et l’observation de la faune locale.

Leur objectif premier est de promouvoir des changements de comportement à long terme, qui profiteront à notre planète et aux générations futures. La campagne agit non seulement dans les salles de classe, mais aussi dans les familles, en encourageant le dialogue entre les parents et les enfants sur les comportements respectueux de l’environnement.

Depuis sa création, l’Union européenne a été un garant de paix, et la promotion de la paix reste en tête des objectifs de l’UE. Depuis 1945, aucune guerre n’a eu lieu sur le territoire de l’UE – et cela doit rester ainsi. L’Europe est et reste un projet de paix – et nous devrions soutenir la paix partout dans le monde, non pas en l’armant, mais en utilisant des moyens non militaires. Cette position fait également partie des critères importants pour le vote lors des prochaines élections européennes.

Si vous souhaitez que l’Europe continue à cheminer sur la voie du développement durable, de la solidarité, de l’équilibre social et de la paix, veuillez participer aux élections européennes et soutenir les bons candidats !

Si vous voulez vous informer sur le comportement de vote des partis dans le domaine de la protection du climat et de l‘environnement, vous pouvez le faire ici —

Les Amis de la Nature de Styrie et la Fédération italienne des Amis de la Nature (G.I.A.N.) ont rapidement trouvé des points communs dans le vaste domaine de la protection de l’environnement et de l’eau, qu’ils souhaitent désormais mettre en valeur dans le cadre de ce projet, notamment en vue d’activités de jeunes. Le projet profite de l’expertise de longue date des partenaires : Les Amis de la Nature italiens s’engagent dans la politique environnementale relative à l’eau, ressource de plus en plus rare, les Amis de la Nature styriens s’occupent de méthodes de travail pour les jeunes, surtout lors de journées de recherche avec leur « sac à dos de l’eau » et des actions de nettoyage de rivières, et le partenaire portugais Cabeço Santo soutient des projets de renaturation par le travail bénévole.

L’échange d’expertise et d’expériences entre les partenaires du projet permet de développer de nouvelles méthodes qui seront ensuite testées sur place avec des jeunes. Il s’agit de motiver les adolescents et les jeunes adultes à s’engager davantage dans le bénévolat environnemental. Pour ce faire, on mise sur la sensibilisation, une compréhension plus profonde des interactions écologiques et surtout sur la volonté d’agir.

En juin 2025, les méthodes seront présentées à un public plus large. Le résultat principal sera un manuel détaillé, comprenant un guide pédagogique pour les instructeurs et les animateurs de jeunesse.

Contact :

Petra Ehgartner (Amis de la Nature Styrie/Autriche): petra.ehgartner@naturfreunde-stmk.at

Christian Facchetti (Amis de la Nature Italie GIAN): facchettichristian@yahoo.it

En savoir plus: 

https://www.instagram.com/ecocowala/

Tout au long des Journées mondiales des Amis de la Nature, nous vous invitons à organiser et à participer à diverses activités qui mettent en valeur la beauté de la nature et agissent en faveur de la solidarité. Qu’il s’agisse d’excursions en plein air, de projets communautaires ou d’initiatives éducatives, unissons-nous pour renforcer le lien entre l’homme et l’environnement.

Nous vous encourageons à partager avec nous les informations sur et les photos de vos activités. Veuillez utiliser le hashtag #GlobalNaturefriendsDays et nous taguer sur Instagram (naturefriends_international) ou sur Facebook (Naturefriends International).

Vos contributions seront présentées sur nos réseaux de médias sociaux, permettant à la communauté mondiale des Amis de la Nature de se connecter et d’être inspirée par les merveilleuses initiatives qui ont lieu à travers le monde.

Nous sommes heureux d’annoncer qu’il est prévu de récompenser trois projets exceptionnels, en attribuant à chacun d’eux la somme de 500 euros. Ces prix visent à reconnaître et à soutenir des efforts porteurs de fruits et correspondant aux valeurs et objectifs du mouvement des Amis de la Nature.
Faisons des Journées mondiales des Amis de la Nature 2024 une expérience mémorable et percutante. Ensemble, nous pouvons amplifier le message de la nature, de la solidarité et de l’effort collectif pour réussir un monde durable et interconnecté.

Pour plus d’informations, veuillez consulter les lignes directrices :

https://drive.google.com/file/d/1lNHBDrdmmmiNseV-XG8uGkMVmhR4rYPF/view?pli=1

Ou contactez Elena Teutsch : elena.teutsch@nf-int-org

Nous nous réjouissons de célébrer la nature et la solidarité avec vous lors des Journées mondiales des Amis de la Nature 2024 !

Depuis de nombreuses années, la protection du climat et la justice climatique font partie des thèmes centraux des activités internationales des Amis de la Nature. Depuis 2017, le Fonds des Amis de la Nature pour le climat finance des projets en Afrique, qui contribuent à réduire les effets du changement climatique, à améliorer les conditions de vie des populations et à protéger le climat. Avec le réseau établi des Amis de la Nature en Afrique et des organisations membres dans 16 pays africains, nous mettons en œuvre des projets partenariaux et durables en étroite collaboration avec les populations locales.

Les résultats décevants de la dernière COP27 ainsi que l’incapacité des responsables politiques et des décideurs aux niveaux européen et national à faire face à la crise climatique, nous ont incités à réfléchir à notre engagement : comment pouvons-nous mieux réagir au changement climatique ? Comment pouvons-nous contribuer plus activement à l’atténuation du changement climatique et à la justice climatique ? Et comment pouvons-nous soutenir le plus efficacement possible nos membres et partenaires dans le Sud global, qui sont les plus touchés par le changement climatique ?

La présente enquête devait nous permettre de déterminer, au sein de notre réseau mondial, comment les effets du changement climatique, tels que les incendies, les inondations, la sécheresse, les tempêtes, la chaleur, le manque de neige, l’augmentation des coûts d’assurance, etc. affectent nos organisations membres et comment les organisations elles-mêmes contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à une plus grande justice climatique. De plus, nous souhaitions obtenir un feedback sur nos campagnes et initiatives internationales et faire un inventaire des idées pour un engagement commun fort en faveur de la protection du climat et de la justice climatique. Les résultats de cette enquête constituent la base à notre programme de travail pour les prochaines années.

51 groupes et sections d’Amis de la Nature de 20 pays du monde entier ont répondu à l’enquête réalisée entre mars et mai 2023.

Les principaux résultats montrent que plus de 50% des répondants sont très préoccupés par le changement climatique. De plus, nous n’avons reçu aucun commentaire sceptique, ce qui nous encourage à croire que la crise climatique est une question importante pour le mouvement des Amis de la Nature, même si les groupes évaluent l’impact immédiat du changement climatique différemment en fonction de leur localisation dans le monde. Une différence significative a été constatée entre les préoccupations des pays du Sud et celles des pays du Nord.

En outre, plus de la moitié des sections et groupes participants se sont engagés à prendre des mesures en faveur de la justice climatique.

Cependant, notre principal outil de lutte pour la justice climatique, le Fonds climatique des Amis de la Nature, était inconnu de près de 30 % des répondants, ce qui nous a amenés à demander que les informations fournies par l’IAN soient diffusées par le biais de canaux de médias sociaux et de bulletins d’information.

Néanmoins, il y a un grand espoir que la situation s’améliore, car près de 80 % des répondants souhaitent participer à une campagne internationale commune pour promouvoir la justice climatique.

Notre dernier projet du Fonds pour le climat “Parrainage d’arbres au Sénégal et en Gambie” a également fait l’objet d’une interrogation et nous avons découvert que près de 65 % des organisations et groupes participants envisagent de parrainer un arbre.

Ce sont des résultats très encourageants, mais jusqu’à présent, nous manquons de parrains mensuels, qu’il s’agisse d’individus ou de groupes. Les dons au Fonds pour le climat sont les bienvenus à tout moment et sous toute forme, mais les dons réguliers permettent d’allonger l’horizon de planification et donnent à nos membres africains la fiabilité nécessaire à la mise en œuvre durable de leurs projets.

Parrainez un arbre ! Cela est possible tout au long de l’année, et vous pouvez également y mettre fin à tout moment. Avec votre don, vous nous aidez à planter au moins 3 500 arbres fruitiers par an, ce qui offre de nouvelles perspectives aux habitants des villages et renforce le rôle des femmes, qui sont traditionnellement chargées de cultiver les jardins et les champs !

Vous pouvez lire plus de détails sur les résultats de cette enquête ici : https://sites.google.com/nf-int.org/digitalebibliothek/digitale-bibliothek/klimawandel-klimaschutz/klimaumfrage-2023

Au cœur des Alpes italiennes, près du col de Gavia, à 2 600 mètres d’altitude, à la frontière entre la Valtellina et la Valcamonica, se trouve un magnifique lac alpin appelé Lago Bianco (Lac blanc), l’un des rares (peut-être le seul) lacs alpins d’origine arctique alimenté par les eaux boueuses de la fonte des glaciers, qui constitue un élément central d’un écosystème unique.

La zone est protégée par des réglementations environnementales très strictes et pourtant, une entreprise a réussi à obtenir l’autorisation d’effectuer des travaux d’excavation pour poser des tuyaux afin de puiser de l’eau dans le lac et d’alimenter ainsi en neige artificielle la station de ski voisine de Santa Caterina Valfurva, et ceci bien que la zone fasse partie du parc national du Stelvio.

En collaboration avec d’autres associations environnementales, les Amis de la Nature Italie GIAN soutiennent la lutte et l’engagement d’un comité de soutien local pour empêcher ce projet. Pour cela, le soutien de personnes est recherché, ayant des connaissances techniques et scientifiques (botanistes, géologues, glaciologues, etc.) capables de rédiger un avis pouvant remettre en question les évaluations qui ont conduit à l’autorisation des travaux.

Le comité est très motivé et a lancé une collecte de fonds, a engagé un avocat et a déjà fait appel à toutes les autorités concernées pour s’opposer à la poursuite des travaux.

Plus d’informations : https://www.amicidellanatura.it/gian/salviamo-il-lago-bianco/
Actualité : https://m.facebook.com/groups/1328549291431125/
Dons : https://www.gofundme.com/f/salviamo-il-lago-bianco?utm_campaign=p_cp+share-sheet&utm_medium=copy_link_all&utm_source=customer

Les Journées mondiales des Amis de la Nature doivent être centrées sur une activité des Amis de la Nature, comme par exemple une randonnée guidée, une conférence intéressante ou une action de reboisement. S’il existe un Sentier Natura dans votre région, vous pourriez y organiser une randonnée. Bien sûr, là où c’est possible, nos Maisons des Amis de la Nature devraient aussi être impliquées. Nous vous encourageons à montrer l’exemple et à associer vos actions (si vous n’avez pas d’autres idées) au Fonds des Amis de la Nature pour le climat (voir www.climatefund.nf-int.org).

Que vous soyez un petit groupe local ou un groupe plus important, ce qui compte, c’est votre message, votre engagement et votre volonté de partager vos actions inspirantes au sein du réseau des Amis de la Nature. Nous serions donc ravis de recevoir des informations et des photos de vos activités. Nous les publierons sur nos canaux de médias sociaux. Veuillez envoyer un bref rapport et quelques photos pertinentes à : elena.teutsch@nf-int.org

En outre, trois projets sélectionnés seront récompensés lors du Congrès de l’IAN, le 7 octobre 2023, et recevront chacun 500 euros. Participer est donc doublement payant !

Vous trouvez ici un petit guide présentant l’événement, des détails sur la participation et les critères que le jury prendra en compte pour sélectionner les trois projets gagnants. Nous avons également établi un calendrier des étapes à suivre d’ici à l’événement : https://drive.google.com/file/d/12DsSIbbvrv2mTeDOdGS4gkiWIRZeDGEU/view
Et ici, des exemples d’activités de l’année dernière, pouvant servir d’inspiration : https://drive.google.com/file/d/1rnlBYjhYA1lsoqjZmmTQnR6nNX-PxYv6/view

Cette résolution appelle à un cessez-le-feu immédiat et sans conditions préalables. En outre, l’Europe y est appelée à assumer la responsabilité pour une solution pacifique au lieu de livrer des armes lourdes dans la zone de guerre. L’accent est mis sur la nécessité d’un changement de cap fondamental, par un système de sécurité commun et par l’organisation socio-écologique de la transformation, devant déboucher sur le développement durable et renforcer la cohésion en Europe. Il devient de plus en plus évident que l’on se trouve à une croisée des chemins : soit on entre dans une nouvelle phase de désarmement, de détente et de coopération pacifique, soit les conflits mondiaux débouchent sur un regain de violence.

Le président de la nouvelle section, Marco Focacci, a présenté le parcours dans lequel lui et les autres volontaires se sont engagés il y a quelques années quand est née l’idée de s’installer dans une zone abandonnée par le RFI (Réseau Ferré Italien) pour en faire un centre urbain multifonctionnel.

Aujourd’hui, après avoir parcouru avec patience et persévérance les procédures bureaucratiques nécessaires, la section « Binario » partage l’ancienne zone du RFI avec l’association locale « Libera » (Association italienne contre la mafia) et deux groupes de scouts. Ensemble, ils veulent proposer aux familles un espace accueillant et inclusif où elles peuvent passer leur temps libre mais aussi se consacrer à l’entretien de jardins communautaires et promouvoir des projets d’éducation environnementale et des activités pour les enfants. Nous souhaitons à la nouvelle section de Sesto Fiorentino un avenir plein de succès.

https://www.amicidellanatura.it/binario-la-nuova-sezione-amici-della-natura/

(Octobre 2022)

Mamadou ne parle expressément pas de changement climatique, mais de crise climatique – une crise dont les principaux responsables sont les pays du Nord global en raison de leurs émissions de gaz à effet de serre et dont le continent africain doit supporter la charge principale, avec des émissions propres minimes. Les conséquences sont graves : perte de biodiversité, érosion côtière suivie de la destruction d’habitats, inondations fréquentes, mais aussi longues périodes de sécheresse récurrentes, déclin de l’agriculture, sécurité alimentaire en danger, et ainsi de suite.

Mamadou ne rejette pas la culpabilité au seul Nord, nous sommes tous responsables de ces développements, mais nous ne le sommes pas tous au même degré. Et nous n’avons pas tous les mêmes possibilités d’y réagir. Les Amis de la Nature africains en appellent donc à la solidarité du Nord global, dans un esprit de justice globale. La solidarité est l’une des valeurs centrales du mouvement des Amis de la Nature – et le Fonds pour le climat des Amis de la Nature est un instrument permettant de mettre en œuvre cette solidarité de manière concrète. https://climatefund.nf-int.org/

Claudia Mazzocco, l’actuelle directrice adjointe et responsable du marketing et de la communication, sera placée sur un pied d’égalité avec l’actuel directeur Ramon Casanovas. L’équipe bien rodée sera ainsi encore renforcée. Avec ce changement, les Amis de la Nature Suisse font un pas important vers la promotion des femmes dans les postes de direction. https://naturfreunde.ch/

S’appuyant sur les valeurs des Amis de la Nature, le conseil d’administration des Amis de la Nature des Pays-Bas a décidé d’accueillir des réfugiés d’Ukraine dans leurs Maisons. Juste après Pâques, un bus est arrivé de Pologne avec un groupe nombreux de réfugiés de guerre ukrainiens – principalement des mères avec leurs enfants, qui trouvent maintenant la paix et le repos dans la Maison des Amis de la Nature ABK dans la municipalité de Brummen-Hall. La Maison, qui peut accueillir une soixantaine de personnes, sera pour un certain temps un « foyer » pour ces personnes. Dans le cadre d’une initiative d’accueil et d’intégration, les voisins ont accueilli les nouveaux arrivés à Hall avec un drapeau fait main en ukrainien, et les familles ukrainiennes seront invitées au Festival de Pentecôte, qui se tient depuis plus de 50 ans dans le jardin de la Maison des Amis de la Nature à Brummen-Hall.

Depuis la fondation du mouvement des Amis de la Nature, nous plaidons pour un monde dans lequel des sociétés égales, justes, pacifiques et démocratiques peuvent se développer et prospérer au bénéfice de tous les citoyens. La paix et la solidarité sont les valeurs clés de notre organisation. L’IAN est solidaire de toutes les personnes vivant en Ukraine et des réfugiés qui cherchent de l’aide dans les pays voisins. Nous saluons la décision des Etats membres de l’UE d’accorder un accès non-bureaucratique aux territoires de l’UE. Nous appelons nos membres individuels à soutenir ces personnes de la meilleure façon possible. Nous faisons également appel à nos organisations membres pour voir si nous pouvons offrir des maisons aux Amis de la Nature pour un abri temporaire.

Les Amis de la Nature font partie du mouvement pour la paix et participent aux nombreuses manifestations dans le monde entier. Nous applaudissons et sommes solidaires de tous ceux qui, dans la Fédération de Russie, s’opposent à cette guerre injuste, protestent pour la paix et font face à la répression et aux arrestations.

Il s’agit de la plus importante crise politique et militaire à laquelle le continent européen a été confronté depuis des décennies. Le risque de guerre nucléaire n’a jamais été aussi préoccupant depuis la fin de la guerre froide. Nous demandons à la Fédération de Russie de cesser toute action militaire, de retirer ses forces et d’utiliser des moyens diplomatiques et non violents pour poursuivre ses objectifs.

Dans le même temps, nous appelons les tierces parties à empêcher une nouvelle escalade militaire du conflit. Les appels au réarmement et à la puissance militaire se multiplient. Le réarmement militaire est la mauvaise solution. La militarisation d’un conflit n’a jamais apporté de solution, mais a été un pas de plus vers l’abîme dans le passé. On ne peut jamais éteindre la guerre en versant de l’huile dessus.

La guerre brutale en Ukraine n’a pas surgi parce que l’on a trop peu investi dans l’armement. Au contraire, la guerre a éclaté parce que la politique de paix et de détente n’a pas été poursuivie depuis la chute du rideau de fer en 1989.

La guerre en Ukraine est clairement la guerre de M. Poutine et il doit y mettre fin immédiatement. Mais elle est aussi la conséquence de la perte des grandes opportunités de l’année historique 1990. À l’époque, la Charte de Paris avait jeté les bases d’une “Maison commune de l’Europe”. En 2001 encore, Poutine a été applaudi debout au Bundestag allemand lorsqu’il a exposé ses perspectives pour une nouvelle Europe. Mais les mains tendues n’ont pas été acceptées à l’époque. Au lieu de cela, on a assisté à une expansion constante de la sphère d’influence occidentale et au durcissement idéologique de Poutine, ce qui a conduit à la guerre irrationnelle d’aujourd’hui.

Les Amis de la Nature demandent que l’on revienne enfin au système de sécurité commune. La politique de paix ne signifie pas l’armement, la politique de paix signifie la sécurité commune. Nous avons besoin de cette sécurité commune non seulement pour la paix, mais aussi pour surmonter la crise climatique et les inégalités sociales.

Manfred Pils | Président de l’IAN
Au nom du Groupe thématique sur les politiques européennes et du Comité de direction de l’IAN.

Nous vous encourageons à lier vos actions à la promotion du Fonds pour le Climat des Amis de la Nature et/ou à la collecte de dons pour les projets du Fonds pour le climat (voir www.climatefund.nf-int.org). Ces fonds seront utilisés pour financer des plantations d’arbres en Afrique mis en œuvre par des associations africaines d’amis de la nature, comme mesure contre le changement climatique et comme signe de la solidarité internationale qui caractérise le mouvement des Amis de la Nature depuis le début.

Plus il y aura de groupes qui participeront, plus les Journées Mondiales des Amis de la Nature auront du succès et plus le mouvement des Amis de la Nature sera visible!

Nous partagerons toutes les activités dans nos médias. En plus de cela, trois projets seront choisis pour être primés lors de notre Conférence annuelle du 15 octobre 2022 et recevront chacun 500 euros. La participation est donc doublement payante ! Veuillez envoyer un court rapport et deux à trois photos significatives à elena.teutsch@nf-int.org.

Michael Müller, président fédéral des Amis de la Nature Allemagne, qui a co-organisé la manifestation, a prononcé un discours impressionnant appelant à la fin immédiate de toutes les attaques, au retrait de la Russie d’Ukraine et au retour à la diplomatie. Ce que Poutine tente de justifier comme une “opération spéciale russe” de « démilitarisation » et de « denazification » est une guerre d’agression criminelle. Mais pour Michael Müller,  « la guerre n’est pas acceptable. La guerre ne doit pas être justifiée ».

Manfred Pils, président de l’Internationale des Amis de la Nature, soutient les revendications au nom du mouvement international des Amis de la Nature: « Nous sommes profondément choqués par la guerre de M. Poutine contre l’Ukraine. Le peuple ukrainien a le droit de vivre en paix sur son territoire. Les armes n’ont jamais été une solution. M. Poutine doit mettre fin à la violence brutale contre l’Ukraine. J’appelle tous les Amis de la Nature du monde entier à se joindre aux protestations pacifiques contre cette guerre. »

Plus d’informations sur la manifestation pour la paix en Allemagne : https://www.naturfreunde.de/krieg-ist-im-atomzeitalter-das-ende-aller-dinge-herr-putin-treten-sie-die-zuendschnur-aus

Un thème central était la forte dépendance des régions touristiques du Sud global vis-à-vis des touristes des pays riches. Nabaraj Adhikari, de la section de Pokhara des Amis de la Nature du Népal, a par exemple évoqué les conséquences dramatiques de l’arrêt du tourisme dû à la Covid-19 sur la situation économique des populations.

Anne Kretzschmar et Alexander Araya de Stay Grounded (https://stay-grounded.org/) ont souligné l’urgence d’une transition équitable du transport aérien vers une mobilité respectueuse du climat : dès aujourd’hui, le transport aérien, bien qu’il ne concerne qu’une minorité de personnes à l’échelle mondiale, contribue à concurrence de 3,5 % au changement climatique anthropogène, et la tendance est à la hausse. À cela s’ajoutent les effets négatifs de l’extension et de la construction d’aéroports afin de permettre à un nombre croissant de touristes de se rendre le plus rapidement et le plus confortablement possible vers des destinations éloignées.

Lors de la discussion qui a suivi les présentations, un large consensus s’est dégagé sur la nécessité d’un changement fondamental dans le tourisme mondial. L’implication des habitants des destinations touristiques est essentielle, ce que Mamadou Mbodji, Président du Réseau africain des Amis de la Nature et Vice-Président de l’Internationale des Amis de la Nature, a également souligné dans son intervention. Car si les touristes peuvent se rabattre sur des destinations plus proches et accessibles de manière écologique, les habitants des pays du Sud sont tout aussi dépendants d’un certain degré de mobilité que de la création de valeur touristique. Et enfin et surtout, le tourisme mondial contribue de manière essentielle aux échanges interculturels, qui prennent de l’importance en ces temps de nationalisme croissant.

Pour un long week-end, du 30 septembre au 3 octobre 2021, 50 Ami/e/s de la Nature se sont retrouvé/e/s à Chocen en Bohème orientale, où ils ont tenu la réunion nationale des Amis de la Nature de Tchéquie. Après une pause forcée due à la Covid-19 l’année dernière, la rencontre comportait, comme de coutume, un programme varié de randonnées et d’excursions (à vélo) dans la région, de soirées conviviales avec guitare, un tournoi de bowling, un atelier artistique et la possibilité d’échanger des expériences pour les activités futures.

Cette année, on fêtait aussi un anniversaire : le 30e anniversaire de l’association. Les Amis de la Nature de Tchéquie s’inscrivent dans la tradition du mouvement des Amis de la Nature d’avant-guerre, dont la première section a été fondée en Bohême septentrionale dès 1897, mais qui n’a pu fonctionner en République tchèque pendant les deux régimes totalitaires du XXe siècle. Ce n’est qu’en 1991 que l’association a été renouvelée à Jablonec nad Nisou. Actuellement, les Amis de la Nature de Tchéquie sont actifs dans sept régions. Une soirée entière de la réunion nationale a été consacrée à la commémoration de cet anniversaire.

Après quatre jours passés ensemble, riches en activités conjointes, en nouvelles expériences et idées, ayant permis de retrouver d’anciens amis et de s’en faire de nouveaux, et après une photo de groupe finale, il était visiblement difficile pour les participant/e/s de se dire au revoir. Rendez-vous à la prochaine réunion nationale l’année prochaine !

Actuellement déjà dans sa neuvième année, « NaturFreundeGeschichte/NatureFriendsHistory » publie des essais sur la recherche historique relative aux Amis de la Nature ainsi que des articles de synthèse, des trouvailles sur l’histoire des associations régionales, de nouvelles sources et des aperçus de la recherche actuelle – le plus souvent en allemand, mais de temps en temps on y trouve aussi des textes en anglais. Les archives contiennent 18 numéros remplis de comptes rendus historiques particulièrement intéressants, par exemple sur le travail culturel des Amis de la Nature américains, les premières années de l’Internationale des Jeunes Amis de la Nature, le Résistant et militant des Amis de la Nature Otto Kohlhofer, l’influence des Amis de la Nature sur les marches de Pâques, l’Internationale des Amis de la Nature du Rhin supérieur et bien d’autres thèmes.

Afin d’assurer la pérennité de la revue, le rédacteur bénévole – l’Ami de la Nature Dieter Gross de Regensburg en Bavière – souhaite remettre la revue en ligne en d’autres mains à l’avenir. Les Amis de la Nature intéressés par l’histoire sont donc cordialement invités à fouiller dans les archives de la revue et à contacter Dieter Gross pour participer à cet important projet.

Irvin Mujčić, figure centrale de cette association, croit en un avenir pour la région, allant au-delà de la prospérité économique, ceci grâce à un tourisme durable, mais qui favorise surtout les échanges culturels.

Les Amis de la Nature néerlandais veulent contribuer à cette belle initiative et ont commencé à collecter des dons pour la restauration d’un moulin à eau près de Srebrenica. Ce moulin produira non seulement de l’électricité pour le village des Amis de la Nature, mais permettra également aux agriculteurs locaux de moudre de la farine et de faire du pain.

Pour symboliser l’engagement dans ce projet et en même temps pour commémorer les tristes événements de la guerre civile en Bosnie-Herzégovine, les Amis de la Nature néerlandais ont planté le 11 septembre un bouleau dans le jardin de la Maison des Amis de la Nature à Hall.

Le résultat de l’action de solidarité pour les Amis de la Nature en Bosnie s’élève à environ 2 500 euros !

Infos sur projet Srebrenica City of Hope (en anglaise) : https://srebrenicahope.wordpress.com/

Le projet tri-national Allemagne, Bénin et Sénégal, tenu à Dakar du 10 au 18 septembre a eu lieu sans les jeunes allemands en raison de restrictions sanitaires dans leur pays. Cependant, les Béninois et les Sénégalais ont pu partager, à la Maison des Amis de la Nature à Petit Mbao, une semaine de travail intense, basée sur des méthodologies non formelles. Ils ont également eu l’occasion d’entreprendre des visites de découverte écologique et culturelle.

La rencontre avait pour objectif de former à l’animation de groupes d’Amis de la Nature et à la réalisation d’un story-telling numérique. Il est à noter que lors de cette rencontre, des réunions en ligne ont permis au groupe allemand d’échanger avec le groupe sénégalo-béninois sur certaines questions.

Afin de préserver ces précieux écosystèmes, les Amis de la Nature au Sénégal (ASAN) et JUST ACT, organisation partenaire gambienne de l’IAN, ont lancé un projet de reboisement de mangroves en juin 2021. En coopération avec les Amis de la Nature d’Allemagne et les fédérations régionales des Amis de la Nature de Bade, Wurtemberg et Berlin, ils plantent des palétuviers à Saint-Louis (Sénégal) et Janjanbureh (Gambie). Ce faisant, ils veulent contribuer ensemble plus de justice climatique. Dans le cadre du projet, des pépinières sont créées et les structures organisationnelles locales renforcées ; des personnes sont également formées pour prendre soin des plantations et les protéger.

La mangrove est un écosystème de grande valeur, riche en espèces, qui protège les rivages de l’érosion, constitue une source importante de nourriture et de revenus pour la population grâce à l’abondance de poissons et enfin, en tant que puits de carbone, contribue dans une grande mesure à la protection du climat.

Toutes nos organisations nationales et nos groupes locaux sont invités à participer avec leurs propres activités et à collecter des dons pour le Fonds des Amis de la Nature pour le climat (https://www.climatefund.nf-int.org/fr), qui seront utilisés pour financer des plantations d’arbres en Afrique – afin d’agir contre le changement climatique et faire valoir la solidarité internationale qui caractérise le mouvement des Amis de la Nature depuis ses débuts.

Nous partagerons toutes les activités dans nos médias. En plus de cela, trois projets seront choisis pour être primés lors de notre Conférence annuelle du 23 octobre 2021 et recevront chacun 500 euros. La participation est donc doublement payante ! Veuillez envoyer un court rapport et deux à trois photos significatives à : elena.teutsch@nf-int.org

Le projet, fortement souhaité et soutenu par les populations et toutes les structures locales, consiste en un forage avec un château d’eau dont le réservoir est alimenté par une pompe électrique alimentée par des panneaux solaires. Quelques défis, principalement d’ordre financier, ont dû être surmontés avant que l’ambitieux projet puisse être inauguré le 27 mars 2021.

Le nouveau puits, baptisé « Michèle Davieau » en l’honneur de son initiatrice et ancienne présidente des Amis de la Nature France, facilitera l’accès à l’eau pour la communauté rurale de Finkolo, mais surtout améliorera le quotidien des femmes du village.

le projet s’ajoute à un autre réalisé en 2020 à Finkolo, à savoir un magasin de stockage de produits agricoles, également visant à atténuer les effets du changement climatique. Le projet a été financé par le Fonds des Amis de la Nature pour le climat : https://www.climatefund.nf-int.org/fr/content/la-s%C3%A9curit%C3%A9-alimentaire-%C3%A0-finkolo

De nombreuses communautés indigènes, ne recevant pas de réponses aux demandes adressées au gouvernement sur les mesures à prendre pour se défendre contre la pandémie, se sont tournées vers la Cour suprême qui leur a donné raison en obligeant le gouvernement à organiser des services médicaux dans les territoires indigènes, à présenter des plans d’expulsion des occupants illégaux et à créer des barrières sanitaires empêchant des personnes de l’extérieur de pénétrer dans les villages. Ce cri est parvenu au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le 26 février (l’audience se terminera le 22 mars), démontrant à la communauté internationale que, contrairement à ce qu’il dit, le gouvernement brésilien n’a pas pris de mesures efficaces pour lutter contre la pandémie de la Covid-19.

Dans ce cadre, la mort du dernier homme du peuple indigène des Juma, le guerrier Amoim Aruká, par des complications de la Covid-19, est déchirante. Lire la suite sur le site web de GIAN (italien, anglais) —->

Une délégation de la section de Gran Pino a rendu visite au village au début de 2018 pour suivre la construction de ce premier puits, et a constaté qu’un seul puits ne suffirait pas à assurer le droit fondamental à l’eau potable pour les quelque 1 000 habitants du village. Ainsi, en 2020, un deuxième puits a été construit – cette fois avec une pompe électrique alimentée par des panneaux solaires.

En outre, 150 arbres fruitiers ont été plantés et, comme les deux puits, confiés aux soins de la population locale. Un groupe de villageois s’occupe de l’entretien des puits, des arbres dans le village et de l’évacuation hebdomadaire des déchets. Outre les campagnes de collecte des déchets, des séances d’information sur les comportements respectueux de l’environnement sont également organisées.

Cette année, la section de Gran Pino prépare un autre projet encore plus ambitieux : sous le titre « BOOTIMENTO » (« futur », en langue locale), il est prévu pour les prochaines trois années de donner aux enfants de Dango-Bangagou et des villages environnants les moyens d’avoir accès à l’éducation préscolaire. À cette fin, jardin d’enfants prêt à usage sera établi, qui proposera également un repas de midi aux enfants afin d’améliorer leur situation nutritionnelle précaire.
La demande de créer un jardin d’enfants est venue des femmes du village, souhaitant que leurs enfants puissent béneficier d’une éducation préscolaire, ce qui leur permettra d’avoir plus de temps pour d’autres activités en dehors de la garde des enfants, et de contribuer à leur tour à améliorer leurs conditions de vie.

Le bâtiment serait équipé de trois classes pour un total de 150 enfants. Des sanitaires, un logement pour l’enseignant et une cuisine avec un four solaire sont également prévus. Un système photovoltaïque permettra l’autosuffisance énergétique ; l’embauche d’un l’enseignant ainsi que l’achat de matériel pédagogique font également partie du projet.

Le groupe, qui s’occupe déjà de l’entretien des puits, des arbres et de l’élimination des déchets et qui compte désormais une trentaine de membres, s’occupera également de la gestion commune du jardin de l’école, où seront cultivés les légumes destinés aux repas de midi.

La section Gran Pino du GIAN soutiendra les villageois à travers un contact permanent depuis l’Italie et par trois missions sur place. Parallèlement, la création d’une section d’Amis de la Nature est envisagée, susceptible d’avoir son siège dans la cour de l’école.

Plus d´informations:
GIAN Sezione Gran Pino
Via F.D. Guerrazzi 110, 57023 Cecina, Italia
www.granpino.it
granpinocecina@gmail.com

Les deux organisations sont très actives.

Les Amis de la Nature de Bulgarie s’engagent en faveur des droits des minorités et contre le racisme et plaident pour une orientation écologique de la politique bulgare et une transition énergétique durable. Le MADJ travaille depuis de nombreuses années pour le respect des droits humains et contre la destruction du cadre de vie naturel des populations.

Les Amis de la Nature de Berlin coopèrent avec les deux organisations depuis plusieurs années et ont initié et soutenu les demandes d’adhésion au réseau international des Amis de la Nature. Des activités communes sont également prévues pour 2021.

L’équipe de l’IAN se réjouit d’une bonne coopération avec les deux nouvelles organisations membres !

En 2020, le Mouvement des Amis de la Nature fête son 125e anniversaire. Fondée à Vienne en 1895, l’association compte aujourd’hui 42 organisations membres dans 41 pays. Des milliers de groupes locaux s’engagent pour des activités de loisirs et de tourisme respectueuses de l’environnement et accessibles à tous, pour la protection de notre patrimoine naturel et culturel et pour la cohabitation pacifique et solidaire de toutes et tous.

Le Congrès international des Amis de la Nature s’est penché avec fierté sur les réalisations du mouvement des Amis de la Nature et a en même temps formulé un catalogue de défis et de propositions, sur lesquels les Amis de la Nature se pencheront dans les années à venir.

Mettre un terme au changement climatique induit par l´homme !

La lutte contre la crise climatique est l’une des tâches les plus urgentes. Selon des études récentes, le changement climatique menace la vie d’au moins un milliard de personnes, en particulier dans les pays du Sud global. Même dans les pays comparativement moins touchés, on observe déjà une augmentation significative des phénomènes météorologiques extrêmes, et la perte mondiale de biodiversité est exacerbée par le changement climatique. Nous devons renoncer aux combustibles fossiles et passer à une production d’énergie durable à partir de l’eau, du vent ou du soleil. Les technologies sont déjà industrialisées, il suffit de les mettre en œuvre à l’échelle mondiale.

Transformer le tourisme !

Le tourisme continue de jouer un rôle pour se détendre et s’instruire et pour promouvoir la compréhension internationale, mais une réorientation est nécessaire de toute urgence. Les voyages ne peuvent plus être un bien de consommation dont profitent notamment les grandes entreprises – sans bénéfices comparables pour les populations locales et causant des dommages massifs sur l’environnement. Le développement du tourisme doit être basé sur des critères de durabilité, tels que la protection des ressources naturelles, la réduction concomitante des émissions de gaz à effet de serre, le respect des droits humains et l’implication des populations locales.

Promouvoir des activités durables dans la nature !

Les découvertes actives de la nature sont une base pour les loisirs et le bien-être et devraient être davantage encouragées. Avec plus de 700 Maisons, les Amis de la Nature proposent un large éventail d’hébergements à des prix socialement compatibles et des offres attrayantes pour les familles et les groupes – dans de beaux paysages se prêtant à des activités de loisirs intéressantes et facilement accessibles par les transports publics. Des campagnes internationales, par exemple les « Sentiers Natura » ou le « Paysage de l’Année », invitent à découvrir la nature tout en prenant soin des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore locales.

Promouvoir des partenariats mondiaux !

Nous sommes fiers en tant qu’Amis de la Nature d’avoir des organisations membres dans plusieurs pays du Sud global. Cela nous donne l’occasion d’approfondir notre connaissance des développements mondiaux et de faire l’expérience de la diversité culturelle, de la solidarité et de l’amitié internationales. Les Amis de la Nature se sont depuis leur fondation engagés en faveur d’une société ouverte et solidaire et soutiennent ces organisations membres autant que possible.
Nous savons que de nombreux pays du Sud souffrent d’un faux développement économique basé sur l’exploitation des ressources naturelles et poussé par les pays industrialisés. Nous nous engageons pour un partenariat mondial menant à plus d’équité et d’égalité pour toutes les populations, et nous sommes conscients que c’est la seule façon humaine d’éviter des flux migratoires massifs à l’avenir.

Soutenir la transformation de l’économie et de la société !

Nous savons que la principale cause de la dégradation de l’environnement, de la surexploitation de nos ressources, du changement climatique et des inégalités croissantes réside dans notre système économique basé sur la croissance des profits plutôt que sur l’augmentation de la qualité de vie. Ce système a conduit à une concentration de la richesse et du pouvoir entre les mains d’un petit groupe de personnes, menaçant souvent nos sociétés démocratiques. Il est urgent de transformer notre économie et notre société, en renforçant la démocratie et en nous concentrant sur le bien commun comme base du développement durable. Avec d’autres ONG, les Amis de la Nature travaillent à un véritable « Green Deal » se concentrant sur les humains et sur notre planète et basé sur les principes des Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations Unies.

Assurer la paix ! Désarmer au lieu de réarmer !

L’engagement pour la paix et le désarmement s’inscrit dans la tradition du mouvement des Amis de la Nature. Nous sommes préoccupés par les développements actuels – tels que la résurgence de sentiments et de mouvements nationaux qui n’assurent pas la paix, mais mettent plutôt l’égoïsme, le repli sur soi et l’hostilité envers les autres–, par le spectre ravivé de la guerre froide entre l’Est et l’Ouest et la menace d’un retour à un nouvel armement, voire nucléaire.
Nous appellons à une nouvelle phase de la politique de désarmement et de détente ainsi à la poursuite et l’approfondissement de la maîtrise des armements au niveau mondial. Au lieu d’investir dans l’armement, nous avons besoin d’investissements dans la protection du climat et la sécurité sociale !

Les Amis de la Nature comme force motrice du développement durable mondial

L’économie mondiale est fortement interconnectée, comme nous le vivons aussi actuellement avec la crise du Covid-19. En vue de maîtriser les grands enjeux du 21e siècle, une étroite coopération mondiale est nécessaire entre les ONG, les syndicats, les scientifiques, les mouvements sociaux et les acteurs politiques. Notre mouvement international qui compte plus de 350 000 adhérents, sera une force motrice dans ce processus !